Artiste français né en 1983, Toncé livre depuis maintenant quelques années et en parallèle de sa passion pour le Graffiti,
un travail d’atelier mélangeant formes et couleurs.
Ses compositions graphiques empreintes d’une recherche de lumière et de dynamisme se révèlent autant dans les courbes que dans la géométrie.
Subtile alternance de fines lignes noires et de dégradés colorés, l’explosion visuelle qui s’en dégage révèle la sensibilité de l’artiste.
Formats, supports, matières, techniques... Toncé explore et sa quête n’est pas près de s’arrêter...

 

Expositions :

 

2023 - Mister Freeze - Group Show - Toulouse

2023 - Salon Art3f - Toulouse

2022 - Agnes B - Solo Show "Collection" - Toulouse

2022 - Mister Freeze - Group Show - Toulouse

2022 - Original S*** Gallery - Group Show - Japon

2020 - 22m2 Gallery - Solo Show - Toulouse

2019 - Mister Freeze - Group Show - Toulouse

2019 - Malagacha Gallery - Group Show - Strasbourg

2019 - Saumane Arts - SummerTime - Duo Show - Vaucluse

2019 - La Box - Group Show - Toulouse

2018 - Espace Remesy - Solo Show "Showroom" - Toulouse

2018 - Adda & Taxie Galerie - Group Show "Toulouse" - Paris

2018 - Festival 31Street - Exposition à ciel ouvert dans les rues de Toulouse

2017 - Mister Freeze - Group Show - Toulouse

2017 - Pullman Hotel - Solo Show - Toulouse

2016 - Mister Freeze - Group Show - Toulouse

2016 - Galerie SBK - Group Show "4 univers urbain" - Lyon

2016 - Le Clos des Roses - Solo Show - Fréjus

2016 - L'Autruche - Solo Show "Color Priority" - Toulouse

2015 - Galerie Next - Playground - Group Show - Toulouse

2015 - Graffiti Art Fair - Group Show - Mulhouse

2015 - Samba Résille - Solo Show "Studio Work" - Toulouse

2014 - Solo Show - Première exposition personnelle - Maison des Associations / Espace Niel - Toulouse

2014 - Mister Freeze - Group Show - Toulouse

2014 - Galerie Courant d'Art - Group Show - Mulhouse

2013 - Galerie Modern Eden - Group Show - San Francisco

2010 - Flyers - Installation de 1500 flyers - salle Roguet - Toulouse

2007 - L'Atelier - Exposition collective - salle Roguet - Toulouse


 

 

I SOCIAL NETWORK Recent flicks

 

INTERVIEW I (by ISAIDAHIP - 2015)

A seulement 32 ans, tu as déjà un joli parcours d’artiste. Comment tout a commencé ?

Je me rappelle qu’a 8 ans, un copain de l’école était revenue d’Angleterre en dessinant des lettrages «Bad», ou «Snake» ..... Premier contact. Puis, quand à l’age de 12 ans mon père -me voyant dessiner depuis petit- m’a confronté à des murs peint ca a été le déclic. J’avais fait qqls photos et je les recopiais chez moi sur papier... Mais je ne percevais pas l’individualité derrière chaque blaze et croyait que les Graffiti fesaient parti d’un décor urbain général... J’ai compris plus tard.J’ai également fait beaucoup de skate au milieu des 90’s et l’imagerie du skateboard (le graphisme des planches) m’a pas mal influencé. 

C’est à la fin des années 90 que tu découvres le travail de la Truskool (collectif de graffeurs composés de Tilt, Cee.t et Der) et c’est une révélation pour toi…

Dans mon quartier il y avait la «voie ferrée des Arènes», long mur ou la Truskool fesait déja leurs premieres fresques à thèmes... Leurs gestion des couleurs et la qualité des grosses productions..... m’ont fait «saigner les yeux». 

Tu es originaire de Toulouse et on peut dire que cette ville est un bon petit terreau artistique qui a vu pousser des noms comme Tilt, Miss Van, Fafi… Tu as eu l’occasion de rencontrer ou même de collaborer avec ces artistes…

Toulouse a toujours été une ville phare pour le Graffiti Francais, et particulièrement fin 90’s.En effet le centre ville ou les hall of fame ont toujours été beaucoup peint. Je me rappelle avoir croisé Miss Van et ses pinceaux en 1997, au centre ville, sans autorisation, 

Tu as commencé à peindre à la bombe au début des années 2000 en faisant beaucoup d’Urbex. Comment le support urbain a enrichi ton style?

J’ai toujours été passionné par les usines desaffectés ou les endroits abandonné. On ressent vraiment une force, un vécu dans des lieux tel que ceux la. Une certaine liberté également : Aucune «règle sociale» ne s’applique. J’aime le contraste entre la tranquilité d’un terrain abandonnée et l’agitation de la rue. Sur Toulouse, on a toujours eu de quoi faire ....Entre l’explosion de l’usine AZF en 2001 qui a «révélé» beaucoup de batiments a peindre, ou encore la Cartoucherie plus recemment...

Tu expliques sur ton site qu’en 2006 tu as voulu prendre un nouveau départ en te consacrant à des productions plus sérieuses et à des murs plus établis. Ce désir de changement était-il lié avec l’envie de faire des tes œuvres un véritable travail et d’en vivre ou avec une impression de tourné en rond ?

Je n’ai jamais eu réellement la prétention de «vivre du Graffiti», ce tournant s’est fait naturellement en fonction des rencontres et de ma volonté d’évoluer graphiquement. Aprés la période «JOB», un Hall of fame toulousain, et quelques voyages a Barcelone, j’ai rencontré des writers qui m’ont fait prendre conscience de toute la culture Graffiti, de l’histoire du mouvement, du travail de la lettre, de la necessité d’aboutir les murs, des productions à plusieurs, etc.... C’était comme un nouveau départ ...

Tes œuvres sont principalement du lettrage. Pourquoi avoir choisi cette technique artistique ?

Elle est la base du Graffiti. J’aime beaucoup la typographie de manière générale ...Le travail de la lettre «dans un esprit Graffiti» est vraiment quelque chose de particulier. Capter les dynamismes d’une courbe, renforcer une forme, trouver le bon «flow» ....J’ai mis du temps pour trouver mon propre style et le développer. Le Graffiti, ou même la peinture de maniere générale, est libre, mais implique des règles dont il est important de s’affranchir afin de créer une production personnelle. Pour déconstruire les règles il faut d’abord les connaitre et les assimiler. Et cela prend du temps...Les lettres ...C’est aussi un challenge : trouver de nouvelles combinaisons, de nouvelles facons de les lier, de les enchainer, de les rendre abstraites.... 

A l’heure où beaucoup d’artistes font du lettrage à la sauce typographique, tu as gardé un style beaucoup plus urbain, très proche du graffiti. C’était important pour toi d’amener la rue dans ton travail d’atelier ?

Je crois qu’il faut un lien entre tout ce que produit un Artiste... une sorte «d’évolution logique». Mon style est une évolution... et est en constante évolution. Je remets constamments mes productions en question.

On adore ton travail sur les couleurs. Elles sont vives, éclatantes, se marient très bien ensemble… Comment choisi-tu cet assemblage de couleurs ?

J'attache une importance particulière au travail sur les couleurs, meme si une oeuvre d’art est un tout. Elles m’ont toujours attiré, émerveillé, et «impacté» ... Je pars souvent sur des bases classiques de couleurs complémentaires que j’adapte. J’aime les bases simples, comme un fond uni, qui permettent aux couleurs de vivre par elles memes...

Quelles sont tes envies artistiques ?

Toujours plus ! Toujours plus de gros murs, de toiles, de production diverses... Stay tuned for 2018 !